Les mobiliers se pose simplement et bien entendu aucune dégradation n’est faites pour éviter les représailles… par contre on rajoute quelques attaches autobloquantes pour rendre la tache légèrement plus difficile.
Dans un premier cas, le gérant du Macdonald n’a pas vraiment apprécié l’initiative puisque, sorti en trombe, il nous a directement -et injustement- accusé d’avoir fissuré sa vitre. Le dialogue n’était donc pas vraiment constructif.
Dans un second cas l’hôtesse de l’agence est sortie et s’est plainte que nous ne l’ayons pas prévenu, alliant un vocabulaire un peu maladroit à propos des personnes sans abris.
Un argument revient généralement assez rapidement quand quelqu’un approuve une idée à demi-mot: “ce n’est pas moi qui choisi, je ne suis qu’une employée et je vais avoir des problèmes”. Cette phrase peut amener une bonne conversation de prise de conscience -et d’action- car ce sont bien les employé·e·s qui sont les messager·e·s privilégié·e·s auprès de leurs patron·ne·s. Et l’argument serait pourtant simple: “nous perdons des client·e·s et donc de l’argent en ne changeant pas cette pratique.”
Vous l’aurez compris la durée de vie des installations se compte en minutes, heures… voir au mieux quelques jours mais le plus important étant l’idée qui s’incruste dans l’esprit des gens: on se surprends ensuite à observer la ville et repérer d’autres dispositifs anti-sdf.